Jose Michel GARCIA

La Constitution

Aujourd'hui, 6 décembre, jour férié en Espagne.

6 décembre : jour de la Constitution Espagnole, promulguée le 6 décembre 1978. Première Constitution démocratique après la mort de Franco trois avant, le 20 novembre 1975.

Le texte adopté par référendum consacre le Roi comme Chef de l'Etat et des Armées et institue une monarchie parlementaire.

Ce texte est le fruit d'une concertation entre toutes les forces politiques de droite et de gauche, qui surent à l'époque renoncer à regarder le passé et les agissements de chacun pendant la guerre civile, pour vivre le présent et construire un avenir commun.

Trois ans... Cela permet de mieux mesurer le temps qui passe en Tunisie ou en Egypte. Le chemin vers la démocratie est long et chacun le parcours à son rythme, parfois ralenti par ceux qui s'opposent à ce type de régime, sans apprendre de l'histoire des autres pays.

Chaque pays a son Histoire et ses histoires.

En France d'ailleurs, il s'est écoulé 86 ans, près d'un siècle entre la Révolution Française de 1789 et la Constitution de la IIIème République de 1875 qui institue la République et le régime parlementaire. C'est bien plus que trois ans!

Il est dommage que nous ne célébrions pas notre propre Constitution, au moins par quelques commentaires dans la presse ou à la télévision. Qui sait d'ailleurs que notre Constitution date du 4 octobre 1958?

Tout cela devient banal. Un non évènement !

Nous vivons maintenant en Démocratie de façon ininterrompue depuis 66 ans et même 130 ans, en faisant abstraction de la période de l'occupation et nous en oublions parfois la chance que nous avons.

130 ans de Démocratie seulement, sur toute l'Histoire de France! Qui s'en rend compte?

La Démocratie n'est pas seulement un mode d'organisation de la vie politique. Elle porte en elle des valeurs de respect de l'autre, sans lesquelles il n'y a pas de vie commune possible.

Ces valeurs sont fragiles. Comme un lever ou un coucher de soleil, il faut l'admirer tous les jours. Comme une plante, il faut l'arroser pour qu'elle ne se fane pas.

 

Le temps....

Une personne que je ne connais pas vient de me dire qu'elle trouvait le blog très intéreressant, bien qu'il ne fut pas à jour.

C'est très gentil.

Bien évidemment la difficulté d'un blog, c'est sa mise à jour, son actualisation.

Les sujets ne manquent pas, mais le temps fait défaut.

C'est une banalité d'écrire cela ici, mais il est vrai que le temps va vite ou du moins le regard que l'on porte sur lui.

Aujourd'hui, précisément 10 mai. Déjà 30 ans que Mitterrand a été élu.

D'ailleurs, pourquoi célèbrent-ils les 30 ans et non pas les 20? Peut être parce qu'en 2001, Lionel Jospin était Premier Ministre et qu'il n'eut pas été très heureux de chercher la comparaison entre les deux personnalités?

C'est notre rapport au temps qui en accélère le rythme.

Nous voulons que tout aille vite, nous vivons entre un passé que nous ne cessons de célébrer et un futur que beaucoup appréhendent, en oubliant le présent.

D'ailleurs, demain je vais à Nantes, pour assister un client qui achète une entreprise.

Je prendrai le temps dans le train d'écrire.

 

SERVIR

Voilà près d'un an que je n'ai rien publié sur ce blog. J'y pense tous les jours mais cédant à un sentiment de culpabilité, j'y renonce, préférant consacrer mon temps à gérer les dossiers des clients ou à la gestion du cabinet, plutôt qu'à exposer des idées sur tout, mais surtout des idées.

Aujourd'hui, j'ai profité du dimanche pour me lever tôt. J'ai repris les cours et les formations en droit des sociétés et je dois finaliser les supports.

Mercredi 10 novembre, je débute un cours en droit des sociétés et des affaires, pour les  étudiants de 5ème année de l'Ecole de management Leonard de Vinci à la Défense.

Le 3 décembre, j'anime un atelier en droit des sociétés dans le cadre d'une journée Omnidroit organisée à Paris par Francis Lefebvre Formation et plusieurs éditeurs juridiques.

Enfin, le 8 décembre, j'assure une formation sur les valeurs mobilières complexes (obligations convertibles, bons de souscriptions d'actions, stocks options, actions de préférence...) pour des avocats, experts comptables, juristes d'entreprises...

J'avais arrêté pendant quelque temps cette activité, mais elle complète en réalité l'activité de conseil juridique, en même temps que l'activité de conseil éclaire cette activité de formation plus théorique.

Elle permet aussi et oblige surtout à se tenir à jour en permanence de l'actualité juridique et jurisprudentielle.

Selon les cas, le public n'est pas le même.

Les étudiants de l'Ecole de management n'ont en général qu'une formation très basique en droit, acquise au cours des 4 premières années de leur cursus. De plus, ils n'auront sans doute pas à gérer des situations sur le plan strictement juridique, mais il est essentiel pour eux de comprendre les grands principes du droit des sociétés et du droit des affaires.

Les deux autres interventions sont elles destinées à un public de professionnels, qui connaissent souvent la matière et qui cherchent une actualisation de leurs connaissances ou une formation plus pointue sur un sujet qu'ils maitrisent moins.

Le niveau de valeur ajoutée nécessaire est ici beaucoup plus important et on ne peut bien évidemment pas s'en tenir aux grands principes.

 La valeur ajoutée est une exigence constante dans notre métier. L'accès au droit et à la connaissance du droit est plus facile qu'avant. Des centaines de sites internet diffusent gratuitement au public des informations sur tous les domaines du droit. Certes, tous ces sites ne sont pas toujours à jour et les informations diffusées ne sont pas toujours exactes ou complètes.

Cela étant, la connaissance et l'expertise de l'Avocat dans son domaine doit aller au delà de ces informations et être beaucoup plus complète, de plus en plus complète, pour apporter cette valeur ajoutée recherchée par les clients.

C'est ici une éternelle question : A quoi je sers et comment servir au mieux?

 

Copenhague, Mexico, vous et moi....

RECHAUFFEMENT DE LA PLANETE : VIVEMENT QUE CE SOIT
VRAI!!! 

Je sais, c'est sans doute un raisonnement un peu simpliste!
Mais tout de même!
Voilà des années, que nos dirigeants nous culpabilisent, nous accusent de polluer notre Planète, qu'ils nous interdisent de conduire trop vite pour limiter l'émission de CO2, qu'ils nous recommandent, voire nous
empêchent de prendre la voiture, qu'ils nous recommandent d'éteindre la lumière, de limiter le chauffage… bref, qu'ils nous demandent de faire ce qu'ils ne font pas eux même!

Tout ça pour éviter le réchauffement de la planète.
Or, nous atteignons actuellement des niveaux de température jamais vu auparavant.

Un client espagnol de Murcie, me disait hier qu'il avait fait jusqu'à -9° dans sa région, c'est-à-dire entre Alicante et l'Andalousie, la région la plus chaude d'Europe et qu'il y neigeait.

Il me disait qu'étant enfant, il n'avait jamais vu la neige et qu'il n'avait jamais fait aussi froid avant.

On peut trouver d'autres exemples du même type.

Alors, j'ai envie de dire naïvement que j'attends avec impatience le réchauffement de la Planète!

Bien sûr, je n'ignore pas que les icebergs fondent et que les pôles sont totalement transformés par la fonte des neiges.
Cela étant, je m'interroge sur la responsabilité de ces bouleversements.

Depuis l'origine, le monde change et il change de physionomie.
Nous avons tous appris à l'école, qu'il y a des millions d'années, le bassin parisien était recouvert par la mer.
Pour autant, il n'y avait à l'époque, ni A380, ni de puissantes berlines qui roulaient sur les autoroutes, ni immeubles illuminés toute la nuit.

Quelle est, dans ce bouleversement que nous connaissons, la part des hommes et le rôle inéluctable de la nature et de son Créateur?

Le monde scientifique lui-même, n'est pas unanime dans l'analyse de ces phénomènes.

Pour ma part, je suis disposé à tous les efforts. Y compris vivre avec moins de chauffage et réduire mes déplacements, si nécessaire, pour ne pas compromettre l'avenir de mes enfants et ceux qui viendront après nous sur Terre.

J'ai déjà pris le parti de ne me déplacer qu'en métro ou train. C'est plus confortable que la voiture et on arrive à l'heure.

Cela étant, je n'ai jamais croisé un Ministre ou un député dans le RER A et s'il m'arrive régulièrement d'en croiser dans le TGV, ils sont attendus à leur arrivée à la gare par leur voiture de fonction avec le chauffeur, tandis que je m'engouffre dans le métro parisien.

Je ne veux pas faire de populisme médiocre et facile.
J'aimerai juste être sûr que tous ces efforts sont véritablement justes, efficaces et suffisants.

 

Président de la télévision publique à 81 ans!

Le Parti socialiste et le parti populaire, parti d'opposition en Espagne, viennent de parvenir à un accord sur le prochain président de la radio télévision publique espagnole (RTVE).

Il s'agit de Monsieur Alberto Oliart, personnalité hautement respectable, ancien ministre, ancien avocat et ancien tout court, puisqu'il a célébré 81 ans!

Je souhaite longue vie à Monsieur Oliart, mais j'espère qu'il ne faudra pas bientôt ajouter à ses nombreux titres, le titre posthume d'ancien Président de la RTVE.

Puisqu'il faut positiver toute chose, reconnaissons au moins, que par rapport à Jean Sarkozy, cette nomination échappe aux critiques exprimées à son encontre, de manque d'expérience professionnelle et de jeunesse.

Il est néanmoins surprenant qu'il n'y ait pas en Espagne, une seule et unique personne aussi compétente que lui et un peu plus jeune que lui, pour assumer cette fonction.

Je suis fermement opposé à la discrimination par l'âge, dans les deux sens.

Cela étant, il est permis de s'interroger sur la capacité de Monsieur Oliart, à l'égard de qui je n'ai aucun a prirori, a gérer une telle institution, à lui donner une dynamique d'avenir, à préparer la transformation de la radio et de la télévision pour les vingt ou trente prochaines années.

On pourrait d'ailleurs nommer en France Jean-François Deniau ou Maurice Druon à la tête de France 2! Et pourquoi pas Pierre Mauroy, ce serait un sacré geste d'ouverture, non?

Philippe, Alain, Louis, Gilbert, Claude, Jean et les autres

La candidature de Jean Sarkozy à la fonction totalement inconnue du grand public, de Président de l'EPAD a généré une polémique inattendue.

Celui-ci a finalement renoncé à cette fonction et la polémique s'est éteinte.

Le moment est venu de parler tranquillement de cette affaire.

On peut s'interroger sur la motivation de ceux qui ont alimenté cette polémique, que ce soient les opposants politiques à  Jean Sarkozy ou à son père ou que ce soient les journalistes de la télévision publique Chinoise.

Ce sont-ils intéressés auparavant au quartier de la Défense, à l'exception de quelques uns comme le maire de Nanterre?

La polémique éteinte, ont-ils manifesté un quelconque intérêt pour l'établissement public d'aménagement de ce quartier?

Je note d'ailleurs que personne n'a mis en cause la compétence de Jean Sarkozy pour assumer cette fonction. Les deux seuls reproches étaient son âge et son nom!

Je ne connais pas personnellement Jean Sarkozy. Je connais plusieurs personnes dans son entourage politique et d'autres qui l'ont cotoyé. Tous soulignent son talent, son dynamisme et sa gentillesse.

J'ai vu sur internet des extraits de ses interventions et j'ai été marqué par son style mesuré et déterminé, signe d'une maturité réelle.

Cela étant dit, s'agissant de l'age, on ne peut nier que présider l'établissement d'aménagement du plus grand centre d'affaires d'Europe, regroupant des centaines de sociétés internationales, employant des dizaines de milliers de personnes, avoir une vision du devenir de ce site, implique une connaissance de la vie des affaires, du monde du travail, des problèmes économiques et environnementaux, qui fait nécessairement défaut à une personne qui n'a pas fini ses études, qui n'a jamais travaillé dans une entreprise et qui n'exerce le mandat de conseiller général que depuis moins de deux ans.

Cet argument disqualifie de prime abord Jean Sarkozy pour accéder à la présidence de l'Epad.

Toutefois, que faut-il dire des nombreux énarques devenus Ministres, Députés, présidents de conseil général sans jamais avoir travaillé une seule journée en entreprise?

Une personne de 70 ou 80 ans est-elle plus qualifiée que Jean Sarkozy pour accéder à cette responsabilitée ? Elle aura certes beaucoup plus d'expérience, mais quelle peut être sa vision d'un avenir dont elle ne fera pas partie?

Après tout, on peut être jeune, avoir du talent et savoir s'entourer de conseillers. Comment peut on considérer que la jeunesse serait un handicap?

S'agissant du nom Sarkozy, on peut s'interroger sur les chances qu'aurait eu ce jeune et talentueux garçon d'avoir l'investituture de son parti pour être élu conseiller général, s'il n'avait pas porté cet heureux patronyme.

Pour autant, on ne peut que relever que le cas de Jean Sarkozy s'inscrit dans une longue lignée ininterrompue depuis le Général de Gaulle, d'engagement en politique des enfants du Président :

Ainsi : Philippe de Gaulle, Sénateur ; Louis de Gaulle, Député ; Alain Pompidou, Député ; Louis Giscard d'Estaing, Député ; Gilbert Mitterrand, Député ; Claude Chirac, conseiller en communication du Président de la République et Jean Sarkozy, conseiller général des Hauts de Seine.

Maintenant, essayez de vous faire investir par un parti politique pour être Député, conseiller général ou simplement maire! Essayez de figurer sur une liste aux prochaines élections régionales!

Ma conclusion est que nous avons besoin en France de moderniser la vie politique, de permettre à un plus grand nombre de personnes d'accéder à des responsabilités politiques.

Pour cela, il faut interdire le cumul des mandats et limiter le nombre de mandats successifs.

Diriger les affaires communales, départementales ou régionales est un droit que chaque française et chaque français doit pouvoir exercer, selon son talent et ses disponibilités.

Pour beaucoup, la politique est devenue leur vie. C'est ce qu'on appelle la "vie politique". Pour d'autres et pour nous, leur vie dépend en partie des politiques.

Le moment est venu de mélanger la vie politique et la vraie vie!

CRISE?

Bien sûr, c'est la crise! Qui  pourrait le contester? Tout le monde en parle, soit pour s'en plaindre, soit en exprimer la crainte future! Notre culture fait que peu de personnes osent avouer qu'ils ne sont pas affectés par la crise et encore moins qu'ils réaliseraient des bénéfices. Récemment, un de mes clients que nous avions assistés pour la cession de sa société, m'avouait le jour où nous avions signé les actes de cession, qu'il avait eu beaucoup de chance avec sa société qu'il venait de vendre à un très bon prix et que lorsque ses relations lui demandaient si les affaires marchaient bien pour lui, il répondait toujours que les affaires étaient très difficiles, car il avait des scrupules de gagner bien sa vie !

Combien de personnes sont comme lui?

Nous ferons les comptes fin 2009 et nul doute qu'il y aura des dégats importants.

D'ores et déjà de nombreuses entreprises gèlent les projets ou réduisent les coûts. Celles qui commencent à voir leur chiffre d'affaires diminuer, envisagent même une réduction de leurs effectifs.

Les entreprises qui souffraient déjà de difficultés hier, seront les plus gravement affectées par cet assèchement du circuit économique auquel nous assistons et qui étouffe l'économie.

Cela étant, les chefs d'entreprises qui envisageaient de céder leur société, devraient la vendre sans tarder. Selon une étude de Argos-Soditic (Les Echos du 9 mars 2009), la valeur des entreprises non cotées aurait diminué, passant en moyenne de 8 fois l'Ebitda à 7,6 voire 7,6 fois l'Ebitda (équivalent de l'excédent brut d'exploitation).

Il ne s'agit que d'une moyenne qui regroupe les sociétés sous LBO, petites et moyennes. Toutefois, l'indication est intéressante.

Le chef d'entreprise qui déciderait de différer sa décision de vendre, alors qu'il a un acheteur à un prix raisonnable, prend le risque de voir la valeur de sa société diminuer substantiellement, en même temps que son chiffre d'affaires et son résultat.

La crise impose aussi de prendre des décisions rapides.   

OBAMA PRESIDENT?

Historique...

Les électeurs américains ont élu hier un Président démocrate, dont la caractéristique première serait qu'il est noir!

So what?

Bien sûr, moi qui vient aussi d'une minorité, même si la communauté espagnole est aujourd'hui très largement intégrée et dissoute dans la communauté nationale française, dont elle fait partie pleinement intégrante, je ne sous-estime pas la portée d'un tel évènement.

Pour briser le consensus sur cette question et pour être volontairement provocateur, je dirais "quand un Président blanc au Zimbabwe, Monsieur Mugabe?".

Selon l'éditorialiste du New-York Times de ce matin, Monsieur Obama a été élu par contraste et réaction face à une Amérique déroutée, secouée par la crise économique, engluée dans deux guerres, une nécessaire en Afghanistan et une irrationnelle en Irak, avec de plus en plus de victimes de la crise, privés de protection sociale.

En réalité, la seule question importante pour moi est : Quelle conséquence cette élection aura-t-elle pour nous, français et européens?

Par principe, nous devons jamais rien attendre des autres.

Aide toi et le ciel t'aidera.

Que Dieu nous bénisse.

GILET FLUO ET TRIANGLE DE SECOURS

A compter du 1er juillet prochain, les automobilistes devront s'équiper d'un gilet rétro-réflechissant et d'un triangle de présignalisation.
Contrairement à la plupart des autres pays européens, notamment l'Espagne, ces deux équipements sont actuellement facultatifs en France.
En cas de panne, le gilet rétro-réfléchissant devra être porté par le conducteur avant de sortir du véhicule et le triangle de pré-signalisation devra être installé, sur la chaussée, à 30 mètres au moins du véhicule.

En cas de contrôle, l'automobiliste défaillant est passible d'une amende (Une de plus!).