Voilà près d'un an que je n'ai rien publié sur ce blog. J'y pense tous les jours mais cédant à un sentiment de culpabilité, j'y renonce, préférant consacrer mon temps à gérer les dossiers des clients ou à la gestion du cabinet, plutôt qu'à exposer des idées sur tout, mais surtout des idées.
Aujourd'hui, j'ai profité du dimanche pour me lever tôt. J'ai repris les cours et les formations en droit des sociétés et je dois finaliser les supports.
Mercredi 10 novembre, je débute un cours en droit des sociétés et des affaires, pour les étudiants de 5ème année de l'Ecole de management Leonard de Vinci à la Défense.
Le 3 décembre, j'anime un atelier en droit des sociétés dans le cadre d'une journée Omnidroit organisée à Paris par Francis Lefebvre Formation et plusieurs éditeurs juridiques.
Enfin, le 8 décembre, j'assure une formation sur les valeurs mobilières complexes (obligations convertibles, bons de souscriptions d'actions, stocks options, actions de préférence...) pour des avocats, experts comptables, juristes d'entreprises...
J'avais arrêté pendant quelque temps cette activité, mais elle complète en réalité l'activité de conseil juridique, en même temps que l'activité de conseil éclaire cette activité de formation plus théorique.
Elle permet aussi et oblige surtout à se tenir à jour en permanence de l'actualité juridique et jurisprudentielle.
Selon les cas, le public n'est pas le même.
Les étudiants de l'Ecole de management n'ont en général qu'une formation très basique en droit, acquise au cours des 4 premières années de leur cursus. De plus, ils n'auront sans doute pas à gérer des situations sur le plan strictement juridique, mais il est essentiel pour eux de comprendre les grands principes du droit des sociétés et du droit des affaires.
Les deux autres interventions sont elles destinées à un public de professionnels, qui connaissent souvent la matière et qui cherchent une actualisation de leurs connaissances ou une formation plus pointue sur un sujet qu'ils maitrisent moins.
Le niveau de valeur ajoutée nécessaire est ici beaucoup plus important et on ne peut bien évidemment pas s'en tenir aux grands principes.
La valeur ajoutée est une exigence constante dans notre métier. L'accès au droit et à la connaissance du droit est plus facile qu'avant. Des centaines de sites internet diffusent gratuitement au public des informations sur tous les domaines du droit. Certes, tous ces sites ne sont pas toujours à jour et les informations diffusées ne sont pas toujours exactes ou complètes.
Cela étant, la connaissance et l'expertise de l'Avocat dans son domaine doit aller au delà de ces informations et être beaucoup plus complète, de plus en plus complète, pour apporter cette valeur ajoutée recherchée par les clients.
C'est ici une éternelle question : A quoi je sers et comment servir au mieux?
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